8 septembre 2008

végétale

Ici, pas d'ouragan qui ballait les fonds et les combles du pays. Pas de flotte partout, pas d'anguille dans le sous-sol. Pas de désastre, pas d'enfants morts noyés dans les carrés de sable.
Quand la nuit tombe et que le bonhomme sept heure, personnage fictif et maléfique, se met à parcourir ma tête, je me jette sous le lit et colmate l'ouverture d'un édredon.
J'implore à demie voix les dieux auxquels je ne crois même pas.
Le vent martèle les fenêtres closes de grands coups comme des poings qui m'en voudraient à mort. Je suis tétanisée, impuissante et ridicule.
Il serait temps de me rendre jusqu'à l'armoire de la pharmacie mais les ombres m'en empêchent et mes petites dents pourrissent dans ma bouche gangrenée. Mes gencives saignent abondamment, mon propre souffle m'asphyxie.
S'agit-il de mon imagination, serais-je fertile?
Je ne sais point, je ne suis qu'une forme translucide au travers duquel on peut y insérer les doigts.
Je suis de glu, je suis sans chair, je me tais, zombie.

2 commentaires:

Gomeux a dit…

Glp.
Quand ton souffle t'étouffe, c'est toffe.

Gomeux a dit…

Dis donc, tu m'excuseras d'être là avec mes gros suyers, mais, j'aimerais bien voir ton bureau.
Passe che nous pour comprendre un peu plus.
Ou pas.